Les autorités népalaises viennent de publier de nouvelles règles sanitaires adressées aux touristes étrangers. L’objectif est d’aider à la reprise des trekkings et des expéditions mais le protocole annoncé par le Népal pourrait bien être contre-productif.
Des contraintes lourdes à l’entrée au Népal
Les règles qui s’appliquent désormais sont loin d’être anodines (lien en anglais). L’obligation d’arriver sur le territoire népalais avec un test PCR négatif de moins de 3 jours est maintenue. C’est la première condition pour obtenir le droit d’entrer sur le territoire népalais. Elle est couplée avec la présentation d’une réservation d’un hôtel pour 7 jours de quarantaine. Une attestation d’assurance est également rendue obligatoire. Au cinquième jour de quarantaine, le touriste doit, à ses frais, subir un nouveau test PCR. Si le résultat, supposé arriver avant la fin des 7 jours, est bien négatif, le touriste peut poursuivre son séjour. Les agences de trekking et d’expéditions doivent également contracter une assurance pour leurs clients.
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Les vols internationaux reprennent
Pour accompagner ce que les autorités semblent considérer comme un allègement du protocole, l’Autorité Népalaise de l’Aviation Civile (CAAN) a annoncé dimanche que les restrictions sur les vols internationaux étaient levées à compter du 1er octobre (lien en anglais). L’aéroport international de Katmandou pourra donc accueillir autant de vols que les compagnies voudront bien opérer. En temps normal, ce sont près de 50 vols internationaux qui arrivent au Népal tous les jours. Depuis début septembre, une limite à 14 par jour avait été fixée. Plusieurs compagnies, comme Turkish Airlines, Etihad ou Qatar Airways semblent avoir ouvert les réservations pour début octobre.
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De fausses bonnes nouvelles ?
Avec de telles contraintes qui pèsent sur les touristes (et non sur les Népalais qui se contentent d’un test PCR négatif à l’entrée), il n’est pas certain que les compagnies aériennes retrouvent rapidement les volumes d’avant-crise. Plusieurs opérateurs touristiques se sont manifestés pour demander au gouvernement de revoir sa copie. Avec un tel protocole, personne ne va venir au Népal. Et pour cause, les touristes qui disposent de 10 à 15 jours de vacances ne perdront pas la moitié de leur séjour en quarantaine et préfèreront certainement changer de destination.
Pour les voyageurs français décidant de se rendre au Népal, ils doivent également garder en tête les contraintes au retour en Europe. Notamment l’obligation de compléter une attestation. En fonction de la classification du Népal dans les destinations à risque, l’obligation d’un test PCR au retour en France et l’isolement en attente des résultats est également possible. Plus d’infos ici.
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