skier avec un masque

Skier avec un masque : la nouvelle norme à respecter !

Cet hiver, il va falloir skier avec un masque à portée de main (gantée!). Il sera obligatoire dans plusieurs phases incontournables de l’expérience du skieur.

La prochaine saison d’hiver est incertaine mais les opérateurs de domaines skiables affinent leurs précautions sanitaires. Du gel hydroalcoolique, des employés masqués, des marquages pour faciliter la distanciation, les mesures sont nombreuses. Mais il en est une qui va avoir un impact notable sur l’expérience du skieur : le port du masque. S’il ne s’agit pas d’être masqué en permanence, les nombreuses obligations en la matière vont mener tout droit à la simple conclusion… le skieur doit être masqué ! Quel type de masque et à quel moment doit-il impérativement le porter ? Alors, va-t-on skier avec un masque ?

Les obligations de port du masque du skieur

Les obligations ci-dessous sont celles valables en France, telles que connues au 25 septembre 2020. Elles ont été communiquées par France Montagnes. Les règles sont parfois différentes ailleurs en Europe, comme en Suisse où le port du masque n’est pas obligatoire pendant le temps de remontée, par exemple.

Sur les pistes. Alors que vous foncez tout schuss, inutile de porter un masque. En revanche dès que vous abordez une file d’attente de remontée mécanique, c’est obligatoire. Le masque doit couvrir la bouche et le nez.

File d’attente. Pendant que vous patientez, parfois dans des situations que l’on connait, où la distanciation n’est (malgré l’empâtement des skis) pas toujours respectée : il faut être masqué.

Embarquement. De même pendant l’embarquement et ce quelque soit le type de remontée. Et pour cause, le salarié du domaine skiable qui assure votre sécurité à l’embarquement n’a pas envie de tomber malade. Pour assurer sa sécurité ainsi que celles des autres passagers qui embarquent avec vous : port du masque ! C’est vrai sur les télésièges ou dans les télécabines et téléphériques. Mais c’est également le cas sur les remontées plus solitaires que sont les téléskis.

Temps de remontée. Le masque doit ensuite être conservé pendant tout le temps de remontée, notamment pour (vous) protéger (de) vos voisins. A ce stade, la plupart des stations européennes annoncent ne pas réduire la capacité de leurs remontées. Il est donc possible de se retrouver assis contre un inconnu.

Débarquement. Bien logiquement, on conserve son masque pour débarquer. Une fois la zone d’arrivée quittée, on peut retirer le masque et le ranger dans le sac à dos !

Lire aussi : A quoi va ressembler la saison de ski 2020-2021 ?

Quel type de masque pour skier ?

Plusieurs stations européennes ont déjà fait produire des milliers d’écharpes ou « tours de cou multifonctionnels » pour les offrir à leurs clients. C’est le cas dans le Tyrol par exemple (lien en anglais) . Des chaines de magasins de matériel de ski ont également prévu des masques adaptés à la pratique sportive pour les vendre à leurs clients. Ces masques sont estampillés « conformes aux normes ».

Le masque que vous possédez déjà pour visiter les commerces près de chez vous est également accepté quoique moins adapté à la pratique du ski. Si les « écharpes multifonctionnelles » peuvent être gardées en permanence (y compris quand ce n’est plus obligatoire), c’est moins évident avec un masque chirurgical.

Personne ne s’est aujourd’hui prononcé sur la pertinence de porter ces masques après une tempête de neige qui les laisserait complètement détrempés. On sait que les masques humides perdent en efficacité. Difficile cependant de changer de masque à chaque remontée. A suivre donc !  

Illustrations © DR

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Arnaud P

Passionné par l'univers de la montagne sous tous ses aspects, Arnaud est membre de la rédaction d'Altitude.News ! Originaire du sud de la France, ça ne l'a pas empêché de s'installer un temps en Savoie ! Il écrit des articles dans les catégories : Alpinisme, Rando/Trek, Business et Nature. Pour le contacter directement : arnaud@altitude.news !

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