par L’histoire se passe dans le Colorado (Etats-Unis) mais pourrait très bien avoir lieu chez nous. Car nos domaines skiables connaissent eux-aussi le développement d’établissements très festifs où les skieurs consomment de l’alcool.
Le 20 février dernier, un skieur A profite des pistes de la station d’Aspen. Au pied d’une piste bleue, un banal accident. Un skieur B venu de l’amont fauche le skieur A. Ce dernier est projeté sur plusieurs mètres et immobilisé au sol. Ses skis ont volé, un de ses bâtons a disparu dans le choc. Il semble mal en point.
Délit de fuite, état d’ébriété…
Contusionné, un bras cassé, le skieur A s’attendait certainement à ce que le skieur B s’arrête pour lui venir en aide. Que neni. Ce dernier a filé, purement et simplement (après avoir jeté un coup d’œil à la victime). Si venir en aide à quelqu’un que vous avez blessé vous semble une évidence, c’est aussi ce que mentionnent le règlement des domaines skiables du Colorado. Comme chez nous, le skieur amont est toujours responsable du skieur aval. Le skieur B aurait dû attendre les pisteurs pour a minima donner ses coordonnées. Il ne l’a pas fait. Mais son délit de fuite a pris une drôle de tournure car le skieur B était vraisemblablement en état d’ivresse. Un skieur ivre qui commet un délit de fuite ? Comment le sait-on ? Grâce aux réseaux sociaux !
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Instagram à la rescousse
Une heure avant l’accident, le skieur B buvait du champagne au Cloud Nine Bistro, un club select plus haut sur le domaine skiable. A grand renfort de posts sur Instagram pour partager le moment ! C’est en consultant les réseaux sociaux que le skieur A a ainsi pu découvrir l’identité du skieur B. Une plainte a été déposée contre le skieur ivre et un procès va désormais s’ouvrir. Le prévenu comparaîtra prochainement, comme l’indique l’Aspen Times (en anglais).
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