par Il y a quelques mois, Loïc quitte la banque dans laquelle il a travaillé cinq ans durant, bien décidé à assouvir son « envie de créer quelque chose ». Ce natif de Grenoble, passionné de montagne et d’activités outdoor, est embêté. Comme beaucoup de Grenoblois contraints par les tarifs des parkings et la piétonisation du centre-ville, il a renoncé à avoir une voiture. Mieux, il n’a même jamais passé son permis de conduire ! Alors quand il s’agit de quitter la ville pour aller faire un tour en montagne, ce n’est pas simple. Il existe bien quelques lignes de bus… Mais elles ne desservent pas tous les massifs et surtout pas en toutes saisons.
Solution : « le covoiturage sportif et écologique »
Alors en s’associant avec un ami, il décide de créer ce qui lui manque. Une société de covoiturage à destination des pratiquants de la montagne. Plus qu’un outil de covoiturage classique, Mountain GO – c’est son nom – permet aussi de trouver un partenaire pour sa journée de ski ou son entrainement de trail. Pour permettre des mises en relation pertinentes, les covoitureurs et les covoiturés sont amenés à préciser ce qu’ils cherchent. Sport pratiqué, niveau de pratique, matériel à transporter… Et Mountain GO vend bien plus que du covoiturage : « des rencontres, des moments conviviaux, des supers souvenirs, c’est tout çà ! ». Enfin, Loïc insiste sur la logique verte de son outil, déjà inhérente au principe de covoiturage : « on a même décidé de reverser 10% de nos revenus à l’association Mountain Riders ». Des revenus prélevés sur la participation du covoituré aux frais du voyage, comme sur tous les sites de covoiturage « traditionnels ».
Le crowdfunding à la rescousse !
Pour finaliser la première phase de lancement de l’entreprise et livrer son site web, Mountain GO a encore besoin d’un petit coup de pouce. C’est via le crowdfunding qu’elle compte bien trouver les quelques milliers d’euros manquants. (Si vous souhaitez aider cette start-up à décoller, c’est ici que ça se passe). La campagne se termine dans quelques jours à peine.
Le site devrait être livré en début d’été pour un semestre test grandeur nature. A l’issue de cette première phase, Mountain Go compte bien embaucher un développeur à plein temps pour travailler sur une version du site plus aboutie et sur une application mobile. Et le plan de développement ne s’arrête pas là. L’idée est de nouer des partenariats avec d’autres acteurs de l’économie de la montagne. Ainsi il sera un jour possible de booker son trajet en covoiturage, de réserver du matériel ou pourquoi pas un hébergement ; tout le package autour de la pratique de la montagne sur un seul portail.
